Le
tchamba-daka (sámá
mūm), langue périphérique de la branche Adamaoua,
famille
Niger-Congo
Cette
page donne accès au documents suivants :
1.
The genetic
classification of sámá mūm requires some
clarification. In Languages
of Africa, Greenberg quite naturally placed it among the
Adamaawa languages
in the Niger-Congo family. Unfortunately there are linguists who
believe that,
despite many years of effort, Greenberg could not possibly have done
what he
pretended to do: distribute the languages of Africa accurately into
large
genetic sets. They therefore feel compelled to check through Languages
of
Africa seeking ways to improve and correct it. In the 1980s,
one such
linguist wrote a paper on Adamawa-Ubangi (Greenberg’s Adamawa-Eastern)
in which
he found that no real reproach could be formulated against the branch
as it
stood. Then, as if this were unthinkable, he declared that sámá
mūm,
since its lexicon has many items of clear Benue-Congo origin, unlike
the other
Adamawa languages, must in fact be a Benue-Congo language. It was
subsequently
decided that, since an extraordinarily diverse set of languages which
Greenberg, after some hesitation, decided to classify as a subgroup of
Benue-Congo called Bantoid (now Northern Bantoid) existed in
geographical
proximity to the Sama people, that would be as good a place as any to
place
their language. Nothing more was required for an unfounded (and
counterintuitive)
reclassifiction to become the doxa. Here is a long document in French
arguing
the point in detail and putting it in context. It refers explicitly to
the
English-language Wikipedia page “Daka language”.
2. Dans le cadre d’une grammaire du tchamba qui
n’est pas
parue, j’ai établi une phonologie et une
tonologie. Je
présente cette étude
ici, détachée des
chapitres complémentaires qui seront rajoutés
plus tard.
C’est pour cela que le lecteur trouvera quelques renvois
vides
d’objets.
3.
A
“reflexive benefactive”
in Chamba-Daka (Adamawa branch, Niger-Congo family)
: en octobre 2007, j’ai pu participer
à l'atelier
concernant
les bénéfactifs organisé par Fernando
Zúñiga and Seppo Kittilä à
l’Université
de Zurich (URL http://www.uzh.ch/spw/benefact/).
Cet atelier, extrêmement riche en informations, a
donné
lieu à une communication de ma part. Une version
condensée de cette communication apparaîtra dans
les actes
du colloque. Le document accessible ici est une discussion des faits
tchamba qui dépasse les limites d'un volume d'actes et qui
essaie de reprendre la totalité des informations dont je
dispose
actuellement.
4.
Les discussions autour de la particule koo,
présente tant en haoussa qu’en kanouri, lors de
l'atelier
“Language
Contact and Change in West Africa: The Question of Areality &
Genealogy”,
à Gumpoldskirchen (Autriche) en novembre 2004, ont
donné lieu à une étude sur ce
morphème en
tchamba-daka (The
particle kó̧ó̧ in Chamba-Daka)
où il se présente comme marque modale. Ce
thème
est développé dans Georg Ziegelmeyer 2008, Aspekte
adverbialer subordination im Hausa, Fulfulde und Kanuri,
Kôln:
Rüdiger Köppe Verlag.
5.
En 1999, j’ai
préparé un document
rédigé entièrement en sámá
mūm
destiné
un
public local. Il s’agissait
d’une
description
des rites de
circoncision
pratiqués dans le village de Pola,
rédigée par
David Adamu Jobdi, originaire de ce village. Je présente ce
document ici, préfacé d'un court
exposé en
anglais. Les masques visibles dans les photographies qui l’accompagnent
ont été confiés au musée
géré
par la National Commission for Museums and Monuments à Yola.
6.
Lors de l’atelier : Catching
Language
in the Wider Lake Chad Area: The Constant Challenges of Language Change
organisé
par
l’Institut für Afrikawissenschaften,
Universität Wien,
du 1er au 4 décembre 2011, j'ai
présenté une communication
concernant les emplois multiples de morphèmes tchamba ayant
une
même forme segmentale mais une variété
de
comportements tonologiques.
dernière mise à jour :
juin 2024