Bonjour et bienvenu-e,
Le site que vous venez visiter a été créé lorsque j’ai rejoint le Laboratoire Ligérien de Linguistique (LLL, https://lll.cnrs.fr/) après ma retraite du laboratoire Langage, Langues et Cultures d’Afrique (LLACAN, https://llacan.cnrs.fr/) du Centre National de la Recherche Scientifique. Il me sert à faire connaître des études et des documents de travail résultant de plus de 35 ans de recherches financées par la France qui sont difficilement publiables dans le contexte actuel où les journaux, peu nombreux, doivent servir principalement aux chercheurs en activité sous une forte pression exercée par leurs organismes employeurs visant l’augmentation de leur production visible. Pour ce qui est des monographies, les éditeurs commerciaux exigent une subvention pour compenser les coûts de production d’ouvrages qui seront achetés le plus souvent par un petit nombre de lecteurs en raison de la diminution de l’intérêt pour la linguistique africaine comme domaine de recherche.
C’est une évidence pour moi (mais pas nécessairement pour beaucoup d’autres) que la meilleure solution pour la divulgation de la recherche serait un centre numérique unique qui ferait d’une part fonction de bibliothèque fournissant un accès direct ou par lien aux publications disponibles ailleurs sur papier et qui permettrait d’autre part le dépôt de productions scientifiques pour la consultation générale. Cette dernière fonction devrait permettre l’interactivité : des commentaires (l’équivalent des comptes-rendus) ou le fléchage vers des propositions alternatives lorsqu’il s’agit de textes auxquels l’auteur-e/les auteurs a/ont mis un point final ; des contributions s’il s’agit de compilations structurées de données exploitables et susceptibles d’être complétées ; ou des participations si l’objectif est la réalisation d’une étude thématique collaborative. Cet idéal se heurte d’un côté aux besoins d’administration et de modération, donc d’un financement international dont il faudrait définir les sources, et d’un autre côté aux réticences qui perdurent parmi les chercheurs à mettre leur production en commun, sans parler d’éventuelles tentatives des gouvernement nationaux à orienter ou à contrôler les activities de recherche. Pour l’instant, dans un contexte davantage orienté vers la multiplication des plate-formes que vers leur unification, je mets ici des résultats de mes recherches à la disposition de tous ceux qui s’y intéresseront et je reste contactable à l’adresse électronique signalée sur la page Contact, accessible à partir de la page d’accueil, pour d’éventuels retours.
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lecture !