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Le zande (pá zāndē), langue oubanguienne


    Cette page donne accès aux documents suivants :

1. 
“Adjectives” : One descriptive linguist’s struggle with a typological generalization

2. “Place” et “trace”: contrastes notionnelles entre zande et banda

3. Une communication présentée à l’atelier “Polysemy of agent nouns” organisé par Franz Rainer and Hans-Christian Luschütsky dans le cadre de la 12th Annual Morphology Meeting à Budapest au mois de mai 2006, intitulée Agents and artists in Central Africa, a été disponible sur ce site pendant plus d’un an en raison d’un retard de parution considérable. Elle pourra être lue désormais  Sprachtypologie und Universalienforschung, volume 66/4.

4. Dans une thèse datant de 1980, présentée à l’Université René Descartes (Paris V) sous la direction de Denise François et intitulée Etudes zande, j’ai présenté un ensemble de données et d’analyses provenant de mes enquêtes sur cette langue commencées en 1977. En plus du manque d’éventuelles mises à jour rendues possibles par la poursuite de mes enquêtes jusque dans les années 1990, le texte patissait de mes efforts visant à y placer un maximun d’informations, pas toujours au bon endroit, et d’une certaine précipitation, toujours inévitable lorsque des dates-limite de préparation sont imposées. Je souhaite reprendre certaines parties de ce document, qui n’a malheureusement pas été reproduit par l’Atelier National des Thèses et qui n’est consultable qu’en format papier dans une ou deux bibliothèques (cf. 

https://www.sudoc.abes.fr/cbs/DB=2.1/SRCH?IKT=12&TRM=006236979 

pour la bibliothèque du centre CNRS A.G. Haudricourt à Villejuif en France). Une partie des données présentées dans cet ouvrage, notamment celle ayant rapport à la tonologie verbale, a fait l’objet d’une publication chez LINCOM Europa (recherchez “langues oubanguiennes” dans le document). Cet exposé aurait besoin de quelques aménagements mineurs ; autrement, il représente toujours ma vision du système verbal. Dans les documents qui je dépose ici, j’essaie d’une part de décrire les principes généraux qui régissent la tonologie du zande. D’autre part, je présente une description des classes tonales nominales. À ces descriptions de base j’ajoute une description détaillée des pronoms et des démonstratifs.

5. En ce qui concerne le système vocalique, le chapitre de ma thèse qui était consacré à ce sujet a été développé et précisé dans un article publié dans le journal Lingua en 1997 (Les harmonies vocalique du zande, Lingua 101:1-19).

6.  Ma thèse comportait également un chapitre consacré à la description du système consonantique du zande. Ce chapitre, trop rapidement révisé, était entâché d’un certain nombre d’erreurs de calcul et d’analyse dont la détection exigeait la réalisation d’une longue série d’opérations de vérification. Les membres du jury de thèse n’avaient certainement pas le temps nécessaire à ce genre d’exercice et par conséquent ne prenaient en considération que les méthodologies adoptées et les résultats obtenus. Nous essayons d’apporter dans le document présenté ici les rectifications nécessaires en profitant de l’absence de pression de date limite et bien entendu des connaissances recueillies au sujet du zande dans les décennies qui ont suivi la rédaction originale.

    Dans la thèse cette étude ne comportait aucune bibliographie en dehors des citations du dictionnaire des Gore dont la dernière édition date de 1952. En effet, elle était purement descriptive et au niveau théorique dérivait directement des Principes de phonologie de N. S. Troubetzkoy, disponible au début des années 1980 en traduction française chez Klinksieck. L’analyse était développée d’abord en termes de calcul matriciel. Les matrices décrivant le système consonantique d’une langue naturelle n’ont aucun intérêt dans le cadre d’une théorie mathématique mais elles permettent de représenter de façon claire les classes de phonèmes constituées sur la base de leurs traits pertinents. Nous avons utilisé ces matrices ensuite pour la représentation diagrammatique du système en trois dimensions.

    Dans un deuxième temps, nous avons effectué des calculs statistiques concernant la fréquence des consonnes dans les différentes positions des polysyllabes qui ne peuvent qu’être formés d’une suite de cv(v) (c = consonne, v = voyelle). Ces calculs sont indispensables pour la compréhension de l’harmonie consonantique dans le cadre de l’unité significative en zande.

    Ces descriptions, qu’elles soient sous forme de matrices ou statistiques, nous ont également permis de developper des hypothèses concernant la diachronie du système zande.

7. Dans le chapitre cité en paragraphe 6, nous avons traité de façon superficielle la question des “semivoyelles” en zande. Nous nous apperçevons aujourd’hui de l’insuffisance de cet exposé et développons ici ce thème, souvent particulièrement complexe dans les langues oubanguiennes.

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