Le tchamba-daka (sámá mūm), langue périphérique de la branche
Adamaoua,
famille Niger-Congo
Cette
page donne accès au documents suivants :
1. The genetic classification of sámá mūm requires some
clarification. In Languages of Africa, Greenberg quite
naturally placed it among the
Adamawa languages
in the Niger-Congo family. Now there are linguists who
believe that, despite many years of effort, Greenberg could not
possibly have done
what he pretended to do: distribute the languages of Africa accurately
into
large genetic sets. They therefore feel compelled to check through Languages
of Africa seeking ways to improve and correct it (often referred to
as
“validating” the individual language sets). In 1983, Patrick Bennett, a
linguist who followed this school of thought, wrote a paper
(Adamawa-Eastern: problems and prospects, in Ivan Dihoff, ed., Current approaches to African linguistics,
vol. 1, Dordrecht/Cinnaminson: Foris, 23-47) on Greenberg’s
Adamawa-Eastern branch of the Niger-Congo family, now Adamawa-Ubangi.
He found that no major reproach could be formulated against the branch
as it stood but then, as if this were unthinkable, he declared a single
exception, sámá mūm, on the basis of the fact that its
lexicon has many items of
clear Benue-Congo origin, unlike
the other Adamawa languages, and concluded that it must in fact be a
Benue-Congo
language. It was subsequently
decided that, since an extraordinarily diverse set of languages which
Greenberg, after some hesitation, decided to classify as a subgroup of
Benue-Congo called Bantoid (now Northern Bantoid) existed in
geographical proximity to the Sama people, that would be as good a
place as any to put their language. Nothing more was required for an
unfounded (and
counterintuitive) reclassification to become
the doxa. Here is a long
document in French arguing
the point in detail and putting it in context. It refers explicitly to
the English-language Wikipedia page “Daka
language”.
2. Dans le cadre d’une grammaire
du tchamba qui n’est pas parue, j’ai établi une phonologie et une
tonologie. Je présente cette
étude
ici, détachée des chapitres complémentaires qui seront rajoutés
plus tard. C’est pour cela que le lecteur trouvera quelques renvois
vides d’objets.
3.
A “reflexive benefactive”
in Chamba-Daka (Adamawa branch, Niger-Congo family)
: en octobre 2007, j’ai pu participer à l'atelier
concernant les bénéfactifs et les maléfactifs, organisé par Fernando
Zúñiga and Seppo Kittilä à l’Université de Zurich. Cet atelier,
extrêmement riche en informations, a donné
lieu à une communication de ma part. Une version
condensée de cette communication se trouve dans
les actes du colloque, accessibles à https://api.pageplace.de/preview/DT0400.9789027288318_A24762840/preview-9789027288318_A24762840.pdf.
Le document présenté ici est une discussion des faits
tchamba qui dépasse les limites d'un volume d'actes et qui
essaie de reprendre la totalité des informations dont je
dispose actuellement.
4.
Les discussions autour de la particule koo, utilisée à échelle régional, qui se sont déroulées lors de
l'atelier
“Language
Contact and Change in West Africa: The Question of Areality &
Genealogy”,
à Gumpoldskirchen (Autriche) en novembre 2004, ont
donné lieu à une étude sur ce
morphème en
tchamba-daka (The
particle kó̧ó̧ in Chamba-Daka)
où il se présente comme marque modale. Ce
thème
est développé dans Georg Ziegelmeyer, 2008, Aspekte
adverbialer subordination im Hausa, Fulfulde und Kanuri,
Köln:
Rüdiger Köppe Verlag.
5.
En 1999, j’ai
préparé un document
rédigé entièrement en sámá
mūm
destiné
à un
public local. Il s’agissait
d’une
description
des rites de
circoncision
pratiqués dans le village de Pola, Adamawa State, rédigée par
David Adamu Jobdi, originaire de ce village. Je présente ce
document ici, préfacé d'un court
exposé en
anglais. Les masques visibles dans les photographies qui l’accompagnent
ont été confiés au musée
géré
par la National Commission for Museums and Monuments à Yola, Adamawa
State.
6.
Lors de l’atelier : Catching
Language
in the Wider Lake Chad Area: The Constant Challenges of Language Change
organisé
par
l’Institut für Afrikawissenschaften,
Universität Wien,
du 1er au 4 décembre 2011, j'ai
présenté une communication
concernant les emplois multiples de morphèmes tchamba ayant
une
même forme segmentale mais une variété
de
comportements tonologiques.
dernière
mise à jour :
mars 2025